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Les hommes ne se cantonnent plus au barbecue de l’été, ils investissent de plus en plus la cuisine, au quotidien et pour les repas de fête. Si aujourd’hui ce sont majoritairement les femmes qui cuisinent, 10% des hommes le font quotidiennement et c’est la tâche domestique à laquelle ils consacrent le plus d’heure par semaine. Si la plupart des tâches ménagères sont encore considérées comme ayant leur genre propre la cuisine est devenue un lieu et une tâche unisexe.

L’égalité des sexes n’avance donc que lentement. Si les hommes participent plus, c’est donc avant tout parce que c’est l’une des tâches ménagères les plus ludiques et valorisantes, qui leur permet de ne pas s’occuper des tâches plus rébarbatives. Comme le confirme le thérapeute Robert Neuburger (auteur de Le Couple. Le désirable et le périlleux, aux Éditions Payot) : « La cuisine est plus facilement reprise par les hommes car elle se trouve être l'une des plus valorisantes. L'existence de grands chefs cuisiniers de sexe masculin renforce ce sentiment. »  

On retrouve cette dichotomie dans leur pratique de la cuisine : avant tout pour leur plaisir, cherchant à progresser et améliorer leurs recettes. Ils préfèrent les plats complexes et techniques à la nourriture du quotidien. Chez les jeunes hommes les pratiques et motivations se renouvellent : les tâches sont plus équitablement réparties et le désir de mieux maîtriser ce que l’on mange est de plus en plus fort, ce que confirme une l'étude Ifop : 91 % des jeunes (18- 34 ans) préfèrent cuisiner que manger des plats préparés.

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